A mon ami S. M.
C’était un treize, évidemment…
Pouvait-il en être
autrement ?
Je ne suis pas
superstitieux
Mais le sort est parfois
vicieux.
J’aurais voulu ne rien
entendre.
J’aurais voulu ne rien
apprendre.
J’aurais voulu passer mon
tour
Et ne jamais vivre ce
jour.
Mais je l’ai su, et on m’a
dit
Le nom de cette maladie
Et que tu en étais
atteint.
Quelque chose en moi s’est
éteint…
Je sais que se tourne une
page
Et qu’il faudra avoir le
courage
D’écrire sur celle
d’après :
« Ça va, maintenant,
je suis prêt »,
« Prêt à me battre
pour guérir ».
C’est tout ce que tu dois
te dire,
Ça n’est pas une mince
affaire
Mais c’est tout ce que tu
dois faire
Mon ami : Te battre
et guérir,
Et si j’ai la force
d’écrire
Ces mots, c’est parce que
j’y crois,
Alors bats-toi !
Bats-toi ! Bats-toi !
Anglet, le 13 mai 21