Les aiguilles s’affolent,
Les cadrans se détraquent,
Et sur les montres molles
De Dali les tic-tac
Ont perdu les pédales.
Mon cœur bat le rappel
Des années (c’est que
dalle,
S’enfuient à tire dailes)
Qui me restent à vivre…
Car enfin, à mon âge,
C’est un peu comme un
livre
Dans les dernières
pages :
On a encore faim
De vivre des histoires,
Même si le mot
« fin »
Grossit en lettres noires
Sur la peau de chagrin
De l’écran de la vie.
Je rongerai mon frein
Debout sur le parvis
En plein centre du monde,
Gare de Perpignan
Et quitterai la ronde
Gnagnagni- gnagnagnan…
Ce jour je vous le dis
Dent pour dent œil pour
œil
Finie la comédie
Et pour moi deuil pour
deuil…
Adios.
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