Les temples se sont
effondrés
De nos certitudes de
marbre.
Nous n’avons plus à
dénombrer
Dans nos forêts que les
grands arbres
Sur les Olympes désertés
Les Dieux n’ont laissé que
des cendres,
Le feu volé par Ptométhée
Fut éteint par la
salamandre
Lendemains plantés de bûchers…
Les larmes de nos ennemis
Aux joues sanglantes des
bouchers…
Que sont devenus nos
amis ?
Sort
Plantés sur la roue
d’infortune,
Il faut savoir se lever
tôt
Pour ne pas décrocher la
lune.
Bords
Que je noircirai de mes
mots,
Noyant tout dans leur
avalanche
Hormis la douleur de nos
maux.
Corps
Fin de l’Histoire et fin
du monde,
Repassez vos chemises
brunes
Et peignez vos tignasses blondes.
Forts
Des religions battant le
fer,
Vous tatouerez nos
matricules
Pour mériter enfin
l’enfer…
Port
Viendront s’abriter des
tempêtes ;
Nous partagerons, frère
noir
Le pain, et nous ferons la
fête.
Dors,
Laisse-moi, devant tes yeux clos
Te sourire dans le silence
Du nouveau monde qui éclos…
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