Le petit chemin court à
travers la montagne.
Il faut le suivre pas à
pas, sans se presser ;
C’est ainsi, dit-on que le
paradis se gagne,
C’est à son rythme qu’il
faut savoir progresser.
Le vent souffle fort dans
les pins qui se balancent,
C’est un peu comme si la
forêt respirait.
On entend la plainte des
arbres en souffrance
Et c’est un peu comme si
la forêt pleurait.
Il faut du courage :
Après un dernier effort,
Nous voici parvenus,
enfin, au mirador.
On respire, on souffle, on
s’assoit, on se déchausse…
Où que l’on se tourne, le
spectacle est grandiose
Et l’on se dit que,
vraiment, on est peu de chose.
Mon dieu, que le monde est
beau, vu de « Los Rejos » !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire