à mon beau-père...
Dans la forêt de pins, au
dessus du village,
Je fais halte toujours à
l’endroit que tu sais.
Je n’y vais pas pour
admirer le paysage
De la vallée, dont jamais
tu ne te lassais,
Ni pour m’enivrer des
parfums lourds de l’été
Dans le vrombissement des
bourdons butineurs…
Ici, vois-tu, le temps
semble s’être arrêté
Et l’on écoute dans la
paix battre son cœur
En accord avec soi-même,
avec la nature.
On se sent bien. On n’a
plus peur de rien. On rêve.
On laisse ses pensées errer
à l’aventure
Et c’est sans tristesse
que la journée s’achève…
Alors, je redescends par
le chemin pentu
Pour me promener dans les
rues qui t’ont vu naitre,
Et je me souviens de ta
voix qui s’est tue
Quand je crois voir ta
silhouette à ta fenêtre…
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