Dans
la soie suave des nuits
Je
m’enveloppe doucement,
Je
dors, je rêve, je m’ennuie,
J’ai
peur, j’appelle ma maman,
J’accorde
au cœur battant du monde
La
musique de ma folie
Et
je crache au visage immonde
De
la mort au ciel de mon lit ;
J’étripe
la rumeur infâme
Qui
paralyse ma conscience
Et
je lis dans les yeux des femmes
La
peur de ceux qui les offensent.
Dans
le noir satin de mes nuits
Blanches,
j’écoute le silence
Qui
est le chant du temps qui fuit
Et
qui me ronge avec patience…
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