Ici,
la pluie est jaune et tombe dans l’oubli
Et
la forêt de pins qui couvre la montagne
Se
donne un petit air de Norvège jolie
Quand
l’hiver enneige et glace ce coin d’Espagne…
Le
village se meurt doucement, en silence,
Seul
le jour de marché anime un peu les rues
Mais
nul ne s’y trompe, cela n’est qu’apparence
Et
ce peu de vie aura vite disparu…
Les
jeunes sont partis et les vieux sont restés
Pour
mourir là où ils ont toujours vécu.
Moi,
je bats le pavé de ces rues désertées
Hantées
par les ombres de ceux qui ne sont plus…
Demain,
à mon tour, je quitterai cet endroit
Auquel
une ultime personne me relie.
Le
cœur un peu triste, je rentrerai chez moi.
Ici,
la pluie est jaune et tombe dans l’oubli…
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