Ton corps.
Chatoiement des couleurs
Aux braises de la nuit,
Larmoiement des douleurs,
Douces perles de pluie.
Je mords
A tes fruits défendus
Sans jamais m’en repaître
Mais c’est peine perdue
Ou retrouvée, peut-être.
Au nord
De ton épaule nue,
Tatouée, une lettre,
Initiale ténue
Qui me fait disparaitre.
Je sors
De ta vie comme en mer
Pour mieux te retrouver
Aux portes de l’enfer,
Dans tes yeux délavés.
La mort,
Infime éternité
Entre nos deux abîmes,
Brulante cécité
Aux flammes de mes rimes.
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