Au bout du quai, il y a
l’infini, la mer,
Avec ses cargaisons de
rêves engloutis,
Avec les fantômes de ceux
qui sont partis
Pour ne revenir jamais,
avec ses chimères,
Avec ses îles du bout du
monde inconnues
Que l’on enjolive pour croire
au paradis,
Avec ses Robinson, avec
ses Vendredi,
Avec Paul Gauguin peignant
des vahinés nues,
Avec ses pirates, ses
forbans, ses corsaires,
Avec ses flibustiers,
jambe de bois, œil de verre,
Avec ses Tabarly, Pen
Duick et regard fier,
Avec ses Magellan pour
arrondir la Terre
Et moi, qui me répète sans
cesse ce vers :
Au bout du quai, il y a l’infini, la mer…
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