Voilà que j’ai atteint
l’âge crépusculaire
Où l’on se pose les seules
questions qui vaillent,
Où l’ombre repousse chaque
jour la lumière,
Où l’esprit, come une
peinture qui s’écaille
Perd peu à peu de sa
clarté et se délite,
Tandis qu’usé, le corps
lentement se sclérose.
Le temps est compté et les
années passent vite.
Avec l’âge on apprend la
vraie valeur des choses ;
On a plus rien à perdre,
plus rien à gagner,
On s’arrange avec ses
regrets et ses remords…
Au milieu de sa toile,
comme une araignée,
Nous savons que, patiente,
nous attend la mort.
Je sais qu’approche mon
rendez-vous avec elle
Et, ne croyant ni au
Diable ni en Dieu,
Qu’elle sache bien,
l’Immonde Demoiselle
Qu’alors, je la regarderai
droit dans les yeux.
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