La beauté
du monde
J’ai
frôlé l’infini, et la beauté du monde
M’est
apparue parfois l’espace d’un instant,
Nimbée,
dans le matin, d’une lumière blonde
Aux
premiers rayons d’un soleil de printemps.
Un
battement de cils suffit pour abolir
L’éclat
délicat de cette grâce éphémère
Dont
la pureté, soudain, se met à flétrir
Et
à disparaitre dans une brume amère…
Ainsi
s’effacent les brefs moments de bonheur
Que
nous offrent de temps en temps notre existence
Comme
pour nous punir de notre indifférence.
Nos
yeux ne savent plus regarder l’essentiel
Et
dans tout ce que nous jugeons superficiel,
Nous
perdons de la vie, souvent, la quintessence.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire