Ces
petits riens qui disent tout
Quand
il ne reste presque rien
Et
qu’il faudrait chercher partout
Où
est le mal, où est le bien…
Cette
cigarette écrasée
Qui
fume encore un petit peu
Juste
après le dernier baiser,
Juste
après le dernier adieu…
Ce
silence pesant qui plombe
Les
consciences et les visages
Quand
on a refermé la tombe
Et
qu’on reste avec sa souffrance…
Le
couteau planté dans le cœur
D’une
jeune biche aux abois
Quand
on sait qu’il faut avoir peur
Du
son du cor au fond des bois…
« L’angélus
de Millet » au mur,
Juste
au dessous d’un crucifix
Pour
camoufler une fissure
Que
l’on veut cacher à tout prix…
Ces
croix de bois dans les églises
Que
l’on vous tend comme un appât ;
Que
voulez-vous que je vous dise ?
Je
n’y crois pas, je n’en veux pas…
Le
sourire que tu dessines
Sur
le tableau noir de mes peurs
Quand,
prenant tes mains, je m’incline
Pour
écouter battre ton cœur…
Pour
ces tombes que tu fleuris
Au
panthéon des amours mortes,
Lorsque
j’y vois mon nom inscrit ;
Je
crie : Que le diable t’emporte !
Devant
les portes de la mort,
Sans
peur je me retournerai
Et
je te jetterai un sort
Pour
que tu ne m’oublies jamais…
Ces
mots que, fiévreux, je rature,
Ces
mots qui sont toujours les mêmes,
Mon
unique littérature :
Je
t’aime, je t’aime, je t’aime…
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