Au
bout du chemin, il y avait la falaise
Qui
surplombait la mer, et les jours de grand vent
On
voyait dans le ciel voler les goélands.
C’était
en avril je crois, un vendredi treize ;
J’avais
dix sept ans et les idées pas très claires,
Les
nuages, comme des grands voiliers, filaient.
Nous
marchions main dans la main. Mon cœur s’emballait…
Puis,
l’orage éclata. Il y eut cet éclair…
Tu
t’es blottie contre moi, terrorisée
Et
là, sous la pluie, nous nous sommes enlacés
Pour
échanger enfin notre premier baiser.
Nous
avons couru jusqu’à chez moi. Tu riais.
Tu
étais si belle, et dans tes yeux qui brillaient
J’ai
trouvé, ce soir là, le courage d’oser…
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