Je suis l’épouvantail
Au champ de tes possibles
Et la poutre, et la paille
Dans l’œil de
l’invisible ;
Je suis la porte close
Au jardin de tes rêves
Où se meurent les roses
Lorsque le jour
s’achève ;
Au petit matin pâle,
Sur le quai d’une gare
Je suis l’accord final
Au chant de ton
départ ;
Je suis dans le mystère
Des lignes de ta main
Même si je m’y perds,
Je reviendrai demain…
Et puis, si tu le veux,
Je serai signature
Au bas de tes aveux
Sans fautes ni ratures…
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