Pour toi
Nous portions notre
jeunesse en bandoulière,
Insouciant du temps,
silencieux assassin ;
Je t’aimais, enivré du
parfum de ta chair,
Abouché tendrement aux
fraises de tes seins.
Nous vivions d’amour et de
quelques expédients
Dans la marge d’un autre
monde que le vôtre ;
Nous écoutions David Bowie
et lisions Vian
Et nous ne connaissions ni
Dieu ni ses apôtres.
Tu disais que j’étais le
plus grand des poètes
Et je te croyais, prêt à
toutes les folies
Pour faire de nos vies la
plus belle des fêtes.
Bien-sûr, il y a les
illusions perdues,
Ce que j’ai pu faire et
que je n’aurais pas dû,
Mais c’est toujours pour
toi que j’écris, Yoly…
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