Conte oriental
Se
détachant au clair de lune,
Tout
auréolé de mystère,
Se
tient, au sommet d’une dune,
Un
noble prince du désert.
L’homme
contemple, imperturbable
Sous
l’immense voûte étoilée,
Brillant
comme de l’or, le sable
De
cette étendue désolée.
Après
de longues méharées
Au
royaume des Hommes Bleus,
Dans
le désert du Ténéré,
Pays
où jamais il ne pleut,
De
retour au pays Touareg,
Il
songe : « A quoi m’a servi d’être ?
Qu’ai-je
appris ? Quel sera le legs
Transmis
à mes enfants à naître ? »
Mais
nul ne lui répond. Alors,
Le
bédouin, un peu excédé
Dit : « D’accord.
Quand je serai mort,
Ils
n’auront qu’à se démerder ! »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire