Les mots
Sans
savoir ce qui vient, sans savoir ce qui va,
Ecrire
à la volée, écrire au fil de soi,
Broder
un poème un peu comme un canevas
Et
tisser les rimes comme on tisse la soie…
Laisser
les mots venir comme vient la musique
Aux
mains d’un musicien avec son instrument,
S’enivrer
d’émotions sous des lunes mutiques
Et
hurler à la mort en pleurant sa maman…
Et
puis par-dessus tout oser enfin les mots
Que
l’on s’interdit de prononcer par pudeur,
Ces
mots qui guérissent pourtant de tous les maux,
Ces
mots que l’on retient mais qui sortent quand-même
Du
fond de notre âme, du fond de notre cœur
Et
que l’on murmure dans un souffle : « Je t’aime … »
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