Fluctuat nec mergitur
Au
dessus des gorges du temps,
Funambulant
sur les falaises,
Les
bras ouverts aux quatre vents
Et
marchant comme sur la braise,
J’attends
de trouver l’équilibre
Pour
me dépêtrer du néant
Et
pour me sentir enfin libre,
Et
me sentir enfin vivant…
Sur
les décombres du futur
Je
prophétise sans vergogne
Et
fluctuat nec mergitur :
Il
est un dieu pour les ivrognes !
Mais
tituber n’est pas danser
Et,
dans ma gigue ridicule,
Je
ne suis pas loin de penser
Qu’il
vaudrait mieux que je bascule…
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