Ballade du
pendu
Pendu
à ton cou je m’efface de ce monde,
Je
n’entends ni la pluie ni l’orage qui gronde,
Je
n’ai plus froid. Je n’ai plus mal. Je n’ai plus peur,
Engourdi
par une rassurante torpeur.
Pendu
à ton cou j’en viendrais à croire en moi ;
Je
me laisse bercer par le son de ta voix
Et
tout devient simple dans mon esprit foutraque,
Et
je sors vainqueur des angoisses qui me traquent.
Pendu
à ton cou je profite de l’instant.
Je
sais qu’il ne reste pas beaucoup de temps
Et
que j’aurai bientôt peut-être tout perdu…
Pendu
à ton cou je sais la fin de l’histoire
Et
que tu garderas toujours dans ta mémoire
L’image
affreuse de ce corps. Mon corps pendu…
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